Salvatore Adamo
Salvatore Adamo est un chanteur auteur-compositeur francophone et italien, né le 1er novembre 1943 à Comiso en Sicile. C'est en 1960, alors âgé de 17 ans, que Salvatore Adamo fait parler de lui en remportant le concours de Radio Luxembourg. « Sans toi ma mie » sera son premier succès, en 1963. Viendront par la suite « Tombe la neige », « Vous permettez Monsieur », « Les filles du bord de mer », « Mes mains sur tes hanches », « Inch'Allah », « J'avais oublié que les roses sont roses » ou « C'est ma vie ». En 1969, Salvatore Adamo se marie avec Nicole, avec qui il aura deux enfants: Anthony en 1969 et Benjamin en 1980. Salvatore Adamo reconnaîtra également Amélie, née en 1979 de son idylle avec la comédienne allemande Annette Dahl. Car le succès de Salvatore Adamo est international; Salvatore Adamo enregistrera ses chansons dans plusieurs langues, dont l'italien, l'espagnol, l'allemand, le néerlandais, le portugais, le turc, le japonais... ce qui lui vaudra de vendre la bagatelle de 100 millions d'albums dans une dizaine de langues différentes ! Si les années 80 et 90 ne sont pas fastes pour Salvatore Adamo, il signera un retour triomphal dans les années 2000. D'abord en 2006 avec Olivia Ruiz sur « Ce George(s) », puis l'année suivante avec un opus de duos reprenant ses plus grands succès: « Au bal des gens biens ». Un disque qui se vendra à près de 300 000 exemplaires. Au cinéma, Salvatore Adamo aura fait des apparitions dans « Les Arnaud » aux côtés de Bourvil, et « L'ardoise ». Il réalisera même le long-métrage « L'île aux coquelicots ». Aujourd'hui, Salvatore Adamo a vendu plus de 100 millions de disques dans le monde. Février 2016 Salvatore Adamo sort son 24ème album réalisé par un belge flamand Jo Francken (Milow, Joyce Jonathan...).
Vie privée
Salvatore Adamo a beau être l'un des plus célèbres crooners francophones, c'est aussi un homme discret. Peu habitué à s'épancher sur sa vie privée, le mythique interprète de Tombe la neige, a pourtant ouvert les portes de sa villa de Uccle, à Bruxelles, au magazine Gala, pour une interview confessions. Ses enfants, sa fille née hors mariage, son amour pour sa femme mais aussi pour les femmes... le chanteur se livre sans tabou mais toujours avec pudeur. Chez Salvatore Adamo, ces traces visibles de son destin ont dessiné un sourire qui, depuis soixante-quatorze ans, illumine ses traits et reflète le plaisir que prend l’artiste à faire de nouvelles rencontres. Sa curiosité envers ceux qui l’entourent et, bien sûr, son talent attirent les femmes.
• De plus en plus rare sur scène : Salvatore Adamo peut désormais profiter de sa petite famille au maximum. Car le chanteur est en privé un papa heureux et fier de la réussite de ses trois enfants. "Antony, l'aîné de 43 ans, est pilote, ma fille, Amélie, 32 ans, a enregistré une chanson avec moi. Elle est installée à Londres, comme Benjamin, mon cadet de 31 ans. Tous ont trouvé la voie qui les rend heureux", confie-t-il ainsi au magazine. Un bonheur d'autant plus fort que la vie privée de Salvatore Adamo n'as pas toujours été un long fleuve tranquille. Bien au contraire. Marié depuis quarante-cinq ans avec Nicole, le crooner italo-belge a en effet eu un enfant avec une autre, né d'une "vraie relation" avec l'ex-top allemand Annette Dahl. Ce que son épouse a su pardonner. "Si nous sommes restés si longtemps ensemble. Elle a accepté beaucoup de choses...Et ma fille, Amélie...",
• Le secret d’Amélie : Cela a pris du temps pour qu'Amélie soit acceptée, justement ce qui est aujourd'hui heureusement le cas. « Depuis mon second problème de santé, en 2004, Amélie a le droit de venir à la maison, et c'est très important pour moi. Ces trois dernières années, elle a passé des vacances avec ses frères dans le Sud de la France où nous avons une propriété. Le fait qu'elle soit acceptée dans ma famille m'a beaucoup aidé », raconte Salvatore Adamo, toujours en contact avec la maman, qu'il voit régulièrement. Sauf que désormais, le chanteur, reste fidèle à Nicole. Amélie,une histoire d'amour de neuf ans.
• Heureux grand-père : Depuis mars dernier un miracle selon lui avec l'arrivée de Lily, la fille de Benjamin, Salvatore Adamo peut donc enfin profiter d'une paisible vie de famille. Surtout qu'il se fait plus rare sur scène, même s'il a enflammé l'Olympia il y a quelques mois et fêté ses 70 ans sur scène il y a quelques semaines, à cause de problèmes de santé et notamment à la suite d'un accident vasculaire cérébral en 1984 qui l'avait laissé plusieurs semaines dans le coma.
Sa carrière
50 ans de carrière, 500 chansons, plus de 100 millions de disques vendus à travers le monde… On pourrait continuer ainsi à énumérer les records et les statistiques, mais Salvatore Adamo a toujours préféré les lettres aux chiffres, les notes aux comptes. Celui que Jacques Brel surnommait « le tendre jardinier de l’amour » continue de cultiver avec passion cet intime verger poétique dont il a su rendre les fruits universels. Un jardin à la fois public et pudique. Car s’il chante l’amour, l’amitié ou la fraternité, c’est avec ses mots à lui, ceux d’un amoureux de la langue française, même s’il interprète ici deux titres en anglais et en italien, d’un chantre délicat des émotions chantournées. Et ce 23ème album studio, intitulé « La grande roue », deux ans après le succès de « De toi à moi », renferme des succéés. Contraint par la maladie ou le décès de son père qu’il s’absentera des planches.
• En janvier 1965 : Adamo qui oublie son prénom Salvatore pour n'utiliser que son nom de famille, supposé plus « américain » - donne un concert en vedette à l'Olympia ; huit mois plus tard, c'est pour un mois entier qu'il remonte sur la même scène. Les succès se multiplient : « Tombe la neige », « Mes mains sur tes hanches », « Les Filles du bord de mer » (qui sera repris par son compatriote Arno trente ans plus tard), ou « Vous permettez, Monsieur »... Chansons sentimentales et sympathiques, profil sage de garçon bien élevé, exotique mais pas trop, talent complet d'auteur-compositeur-interprète, Adamo remporte tous les suffrages du grand public, et se voit élu artiste n°1 par l'émission Salut les copains, alors principal baromètre des succès.
• Au cours des années 1960/70 : Adamo tourne sans arrêt sur les scènes mondiales, n'hésitant pas à aborder des sujets plus graves en dépit de son image de chanteur sentimental : la chanson « Inch'Allah », inspirée en 1967 par la Guerre des Six jours, lui ferme durant dix ans le marché des pays arabes en raison de sa tonalité jugée pro-israélienne. Jugé incurablement « ringard » par les tenants de la branchitude, Adamo ne s'en porte pas plus mal, bien que le mépris que lui témoignent certains de ses pairs le blesse parfois : multipliant les tubes (« J'avais oublié que les roses sont roses » en 1971, « C'est ma vie » en 1975...), le chanteur bénéficie son image de garçon sympathique, gérant sa notoriété et ne laissant filtrer que le minimum de sa vie privée.
• Le tournant des années 1980/90 : Il permet à Adamo d'occuper le créneau de la nostalgie : le retour en force de la production des années 1970 lui permet de sortir un album Best of (1989) qui devient Disque d'Or. En 1995 sort La Vie Comme Elle Vient qui inclut le commentaire social « Sans domicile » à propos des sans-abri. En 1999, il réalise sa première tournée française depuis dix ans, qui s'achève par une scène à l'Olympia. La voix devenue plus grave avec les années, Adamo vieillit superbement, sa constance lui valant la reconnaissance : en 2001, il est fait chevalier par le roi Albert II. En 2003, le film Laisse tes mains sur mes hanches, réalisé et interprété par Chantal Lauby, rend un hommage semi-ironique à Adamo (qui y fait une apparition clin d'œil), dont les chansons sont représentées comme le baume au cœur d'un groupe de femmes quadragénaires et nostalgiques. La même année, il fait un grand retour avec le très beau Zanzibar, suivi de La Part de l'Ange en 2007.