Richard Anthony
Richard Anthony est un chanteur français d'origine anglo-turque, né Richard Btesh le 13 janvier 1938 au Caire en Egypte, d'un père industriel syrien et d'une mère, fille de l'ambassadeur britannique en Irak. Richard Anthony passera d'abord son enfance entre l’Égypte, l'Argentine et l'Angleterre, avant d'entrer au lycée, à Paris, en 1951. Sept ans plus tard, tout en pratiquant le saxophone dans des boites de jazz de la capitale, Richard Anthony enregistre en français chez Columbia, grâce au producteur Jacques Plait (qui deviendra ensuite celui de Joe Dassin), une chanson de Paul Anka et une autre de Buddy Holly, toutes deux passées inaperçues. C'est finalement avec "Nouvelle vague" que le succès retentira, une adaptation française des Coasters. Richard Anthony enchainera alors les hits, dont évidemment "Et j'entends siffler le train" en 1962, mais aussi "Donne-moi ma chance", "A présent tu peux t'en aller", "Je me suis souvent demandé", "La terre promise"... jusqu'à "Amoureux de ma femme" en 1974. En 1978, Richard Anthony part aux Etats-Unis pour y importer des mélodies françaises. A la fin des années 80, après un redressement fiscal qui le mènera en prison durant trois jours, un grave accident de bateau et un énième divorce, il décide de s'éloigner du milieu musical. Richard Anthony ne reviendra sur le devant de la scène qu'en 1993, grâce à un coffret de 300 chansons qui deviendra triple disque d'or. En 1996, il reprend le chemin des studios pour réenregistrer ses tubes sur l'album « Sentimental ». Richard Anthony fêtera ses 40 ans de carrière en 1998 sur la scène du Zénith de Paris. Depuis 2006, il a intégré la troupe de la tournée « Age tendre et têtes de bois ». Richard Anthony s'est encore produit sur la scène de l'Olympia, En 2012. Il refait sa vie avec Elisabeth, sa compagne des années 90. Il décède dans la nuit du 19 au 20 avril 2015 à 77 ans.
Vie privée
Dès l'âge de 20 ans, il connait un succès retentissant, notamment avec son tube Nouvelle Vague, reprenant les Coasters. Au vu du nombre de galas dans lequel on se le dispute, Richard Anthony décide de devenir pilote, afin de se déplacer plus aisément d'un concert à un autre. Une anecdote attendrissante de la vie de Richard Anthony est sans doute celle à propos de la chanson Michelle des Beatles : Paul McCartney griffonna sur un coin de table les mots Michelle… ma belle en entendant Richard parler à sa femme au téléphone, ces derniers étant souvent éloignés. Richard pria les Beatles de s'approprier ces paroles, et cet hommage à Mme Anthony devint le tube que l'on connait. En 1967, son adaptation du Concerto d'Aranjuez lui vaut la première place des ventes en France, en Belgique, en Suisse, en Espagne et en Amérique du sud. Ce titre reste son plus grand succès, ainsi que sa plus grande fierté. Richard Anthony écrit ensuite sa biographie, partage sa maison de Saint-Paul-de-Vence avec Yves Montand et Simone Signoret, et est triple disque d'or grâce à un coffret de ses 300 chansons paru chez EMI. Côté vie privée, marié à deux reprises, Richard Anthony connaît plusieurs fois les joies de la paternité; il est le père de Jérôme, Nathalie et Joanne avec sa première épouse Michelle et de Xavier, Cédric et Alexandre nés de second mariage avec Sabine. Il refait sa vie avec Elisabeth, sa compagne depuis les années 90. Le chanteur décède dans la nuit du 20 avril 2015 à l'âge de 77 ans.
• Sortie de son autobiographie : Richard Anthony s'est marié deux fois et a reconnu neuf des onze enfants qu'il aurait eus dont Xavier, Cédric et Alexandre, nés de son union avec sa troisième compagne Sabine. Le premier étant connu pour sa participation à l'émission Queer, cinq experts dans le vent, le dernier étant connu pour sa relation tumultueuse avec le mannequin Sarah Marshall, petite-fille de Michèle Morgan. Il n'a jamais exprimé ses opinions, mais il a été pourtant quelquefois reconnu comme chanteur engagé en chantant La Terre promise, Inch'Allah, Le Déserteur ou encore Je me suis souvent demandé. Côté cœur, le chanteur se marie une première fois avec Michelle, et ensemble ils ont trois enfants : Jérôme, Nathalie et Joanne. Le couple divorce en 1972. Quelques années plus tard il épouse Sabine, avec qui il a trois enfants : Xavier, Cédric et Alexandre. À la fin des années 80, ils se séparent. Dans les années 90 il rencontre Elisabeth, sa dernière compagne, père de neuf enfants.
Sa carrière
En 1958, influencé par la pop anglophone qu'il connaît bien, ce polyglotte parlant 6 langues décide d'adapter ce nouveau son à des textes français. Il enregistre You Are My Destiny de Paul Anka et Peggy Sue de Buddy Holly et fait le tour des maisons de disques sans dire qu'il en est le chanteur, il se décide à l'avouer devant l'enthousiasme des directeurs artistiques. Il prend comme nom d'artiste la réunion de ses deux prénoms de l'état-civil, la firme Columbia Records lui donne sa chance mais ces deux titres passent inaperçus. Jacques Poisson alias Jacques Plait, futur producteur et directeur artistique de Joe Dassin, est le premier à le faire signer dans une maison de disques. Il doit attendre son troisième 45 tours avec Nouvelle Vague, une reprise du Three Cool Cats des Coasters, pour connaître un énorme succès à vingt ans, près de 500 000 exemplaires du disque sont vendus. Suit alors une série de tubes, enregistrés entre Paris et Londres, dont le célèbre J'entends siffler le train, en 1962, qui reste un de ses plus gros succès français et le premier disque en France appelé « tube de l'été ». Cette année-là, il est 21 semaines durant, le numéro un des ventes avec les deux titres La leçon de twist et J'entends siffler le train. Les médias de l'époque mettent en concurrence les deux plus gros vendeurs de disques, Johnny et lui. En 1967, Guy Bontempelli écrit des paroles sur le Concerto d'Aranjuez de Joaquín Rodrigo, et Aranjuez, mon amour devient un de ses plus grands succès (N° 1 en France et Espagne).
• En 1964 : il reste 10 semaines no 1 avec Ce monde et À présent tu peux t'en aller. Au rythme de 300 galas par an, il décide de passer son brevet de pilote. Il a été le premier chanteur à adopter l'avion privé, plus rapide et moins dangereux que la route, comme mode de déplacement ; il en acquiert un, comme le chanteur Marcel Amont, qu'il pilote lui-même pour ses tournées, embarquant musiciens et matériel. Il rejoint ainsi, dès qu'il le peut, sa famille dans ses villas de Saint-Tropez ou de Marbella, sa maison de la vallée de Chevreuse ou son chalet à Crans. Il se fait construire un hôtel à la Jamaïque où il s'accorde quelques moments de vacances. À cette époque, il vit entre Marbella et Londres où il enregistre aux studios Abbey Road.
• En 1967 : Guy Bontempelli écrit des paroles sur le Concerto d'Aranjuez de Joaquin Rodrigo, et Aranjuez mon amour devient son plus grand succès commercial. On estime à plus de 5 millions le nombre de disques vendus, 1er en France, Belgique, Suisse, Espagne et en Amérique du Sud. Ce titre est resté pour lui sa plus grande fierté, son compositeur ayant refusé toute adaptation, c'est sans l'accord de sa maison de disque de l'époque qu'il l'enregistre sur ses deniers personnels avec l'Orchestre philharmonique de Londres. Il va le présenter lui-même à Joaquin Rodrigo, à Madrid, et obtient sa permission de le sortir.
• Années 1970 et 1980 : Fatigué par plus de 10 ans de tournées et ne s'adaptant pas à la mode montante du disco, dans les années 1970, son succès s'épuise ; après son tube Le Sirop Typhon, il s'éloigne une première fois du public et divorce d'avec Michelle. Il redevient 1er des ventes en 1974, avec Amoureux de ma femme et en 1978, après l'album Non-Stop dont le titre J'irai se classera numéro 2 des ventes, il s'installe à Los Angeles avec sa nouvelle femme Sabine et leurs trois enfants Xavier, Alexandre et Cédric pour y faire de la production. Il veut à présent exporter des mélodies françaises pour le public américain.