SLC (Le Magazine) Salut les copains est un magazine pour les jeunes, lancé à l'été 1962 par Frank Ténot et Daniel Filipacchi comme prolongement écrit de l'émission radiophonique éponyme, diffusée chaque jour sur Europe 1, depuis 1959. Il était centré sur les artistes de musique pop. La revue a connu d'emblée un succès extraordinaire qui lui a permis à son apogée de dépasser le million d'exemplaires vendus et de donner son unité à la génération yé-yé en mettant régulièrement en avant des artistes fétiches comme Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Chantal Goya, Françoise Hardy, Sheila, Michèle Torr, Claude François, puis Jacques Dutronc et Michel Polnareff.  Le magazine aimait à publier des reportages détaillés sur les faits et gestes, parfois les concerts, des jeunes chanteurs français, plus rarement sur les chanteurs américains et anglais, à l'exception notable des Beatles et des Rolling Stones. Les principaux rédacteurs étaient Éric Vincent, Raymond Mouly, Guy Abitan, Régis Pagniez, Michel Taittinger... Les photographies étaient le plus souvent confiées à Jean-Marie Périer et à Tony Frank. La plus ambitieuse tenta de regrouper sur une photo en double page, dite Photo du siècle, toutes les idoles de l'époque, exploit d'organisation.
Salut les copains est un magazine pour les jeunes, lancé à l'été 1962 par Frank Ténot et Daniel Filipacchi comme prolongement écrit de l'émission radiophonique éponyme, diffusée chaque jour sur Europe 1, depuis 1959. Il était centré sur les artistes de musique pop. La revue a connu d'emblée un succès extraordinaire qui lui a permis à son apogée de dépasser le million d'exemplaires vendus et de donner son unité à la génération yé-yé en mettant régulièrement en avant des artistes fétiches comme Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Chantal Goya, Françoise Hardy, Sheila, Michèle Torr, Claude François, puis Jacques Dutronc et Michel Polnareff.  Le magazine aimait à publier des reportages détaillés sur les faits et gestes, parfois les concerts, des jeunes chanteurs français, plus rarement sur les chanteurs américains et anglais, à l'exception notable des Beatles et des Rolling Stones. Les principaux rédacteurs étaient Éric Vincent, Raymond Mouly, Guy Abitan, Régis Pagniez, Michel Taittinger... Les photographies étaient le plus souvent confiées à Jean-Marie Périer et à Tony Frank. La plus ambitieuse tenta de regrouper sur une photo en double page, dite Photo du siècle, toutes les idoles de l'époque, exploit d'organisation.
Premier numéro
Tout commence en Amérique en 1956 tandis que Bing Crosby susurre encore à l’oreille de Doris Day des mélodies sucrées chères aux familles pressées d’oublier la guerre. Alors que ce pays représente l’avenir, deux ouragans surgissent qui vont changer la face du monde. Elvis Presley, un chanteur blanc aux déhanchements à faire pâlir les noirs, et James Dean, un jeune acteur qui, en une apparition, symbolise à lui seul la « naissance de l’adolescence ». En France, les ténors de la chanson française occupent le haut du marché. C’est à ce moment que Daniel Filipacchi a l’intelligence d’aller aux États-Unis avant tout le monde, et de comprendre que ce qui se passe là-bas va forcément arriver chez nous. Il crée alors l’émission « Salut les copains » pour Europe N° 1, très loin d’imaginer que son rendez-vous engendrera plus tard un phénomène incontrôlable.
Histoire La revue est lancée durant l'été 1962 par Frank Ténot et Daniel Filipacchi comme prolongement écrit de l'émission radiophonique éponyme, diffusée chaque jour sur Europe 1 depuis 1959. Elle connaît d'emblée un succès important qui lui permet, à son apogée, de dépasser le million d'exemplaires vendus et de donner son unité à la génération yé-yé en mettant régulièrement en avant des artistes comme Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Chantal Goya, Françoise Hardy, Sheila, Michèle Torr, Claude François, puis Jacques Dutronc et Michel Polnareff. L'histoire faillit être cependant de courte durée ! Le n° 2 met en couverture une photo d'Elvis Presley brandissant un couteau. Daniel Filipacchi est convoqué au ministère de la Justice, devant le rapporteur du juge responsable de la commission de la jeunesse et de l'enfance, chargée de la surveillance de la presse. L'éditeur prouve que ladite photo n'est pas frappé d'une interdiction au moins de 18 ans,et échappe.
La revue est lancée durant l'été 1962 par Frank Ténot et Daniel Filipacchi comme prolongement écrit de l'émission radiophonique éponyme, diffusée chaque jour sur Europe 1 depuis 1959. Elle connaît d'emblée un succès important qui lui permet, à son apogée, de dépasser le million d'exemplaires vendus et de donner son unité à la génération yé-yé en mettant régulièrement en avant des artistes comme Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Chantal Goya, Françoise Hardy, Sheila, Michèle Torr, Claude François, puis Jacques Dutronc et Michel Polnareff. L'histoire faillit être cependant de courte durée ! Le n° 2 met en couverture une photo d'Elvis Presley brandissant un couteau. Daniel Filipacchi est convoqué au ministère de la Justice, devant le rapporteur du juge responsable de la commission de la jeunesse et de l'enfance, chargée de la surveillance de la presse. L'éditeur prouve que ladite photo n'est pas frappé d'une interdiction au moins de 18 ans,et échappe.
• De nombreux point de détail : Le magazine publie de nombreux reportages détaillés sur les faits et gestes, parfois les concerts, des jeunes chanteurs français, plus rarement sur les chanteurs américains et anglais, à l'exception notable des Beatles et des Rolling Stones. Les principaux rédacteurs sont Éric Vincent, Raymond Mouly, Guy Abitan, Régis Pagniez, Michel Taittinger. Les photographies sont le plus souvent confiées à Jean-Marie Périer et à Tony Frank. La photographie la plus ambitieuse tente de slc mag regrouper sur une même photo , dite Photo du siècle, toutes les idoles de l'époque, un véritable exploit. Deux initiatives : la publication chaque mois d'un poster de l'artiste en couverture et paroles de chansons. Le titre arrête en avril 2006.
• Le point de démarrage : Salut les copains s'inspire au départ de Disco Revue, lancé en septembre 1961, mais, au contraire, de son précurseur, il ne se limite pas au seul rock' and roll et élargit considérablement l'éventail de ses intérêts, jusqu'à la musique la plus commerciale. Son succès suscite le lancement de nouveaux concurrents : Age Tendre, Bonjour les amis...
 
							 
							 
							 
							 
							 
							 
							 
							 
							 
				
	
 C’était au temps où, au lycée, les garçons devaient avoir les cheveux rasés derrière les oreilles et les filles étaient interdites de pantalon. Au temps de l'apparition des premiers transistors et tourne-disques portables. A l'époque où une émission de radio va enflammer et rassembler une jeunesse qui n'avait jusque-là pas son mot à dire. Lancée le 19 octobre 1959 sur les ondes d'Europe n° 1 par Frank Ténot et Daniel Filipacchi, tous deux fous de jazz, « Salut les copains » (SLC), devient vite l'émission-phare des baby-boomers. Le rendez-vous quotidien, entre 17 et 18 heures, des collégiens et des lycéens. Durant cette tranche horaire, animée par Daniel Filipacchi, défilent ceux que l'on nomme alors les « rockeurs » : Elvis Presley, déjà star aux Etats-Unis, et de jeunes inconnus tels Dick Rivers et son groupe Les Chats sauvages, Eddy Mitchell et ses Chaussettes noires, ou encore le presque ado Johnny Hallyday ; tous pionniers du rock'n'roll en France. Une époque, les années 1960-1970, que nous fait revivre ce charmant document diffusé en quatre épisodes,
C’était au temps où, au lycée, les garçons devaient avoir les cheveux rasés derrière les oreilles et les filles étaient interdites de pantalon. Au temps de l'apparition des premiers transistors et tourne-disques portables. A l'époque où une émission de radio va enflammer et rassembler une jeunesse qui n'avait jusque-là pas son mot à dire. Lancée le 19 octobre 1959 sur les ondes d'Europe n° 1 par Frank Ténot et Daniel Filipacchi, tous deux fous de jazz, « Salut les copains » (SLC), devient vite l'émission-phare des baby-boomers. Le rendez-vous quotidien, entre 17 et 18 heures, des collégiens et des lycéens. Durant cette tranche horaire, animée par Daniel Filipacchi, défilent ceux que l'on nomme alors les « rockeurs » : Elvis Presley, déjà star aux Etats-Unis, et de jeunes inconnus tels Dick Rivers et son groupe Les Chats sauvages, Eddy Mitchell et ses Chaussettes noires, ou encore le presque ado Johnny Hallyday ; tous pionniers du rock'n'roll en France. Une époque, les années 1960-1970, que nous fait revivre ce charmant document diffusé en quatre épisodes,  où, quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'adolescence était considérée comme une rapide transition entre enfance et âge adulte. C'est justement parce que les ados se sentaient dédaignés que leur ferveur en une culture qui leur est uniquement réservée va décupler. Flairant la bonne affaire, les maisons de disques lancent de nouvelles voix à tour de bras : apparaissent Richard Anthony, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Petula Clark, puis Sheila, Frank Alamo, Hervé Vilard, France Gall, Claude François, Hugues Aufray Christophe. Sans oublier d'éphémères célébrités tels les groupes Les Surfs, Les Gam's ou Les Parisiennes. Mais les copains adorent aussi Claude Nougaro et Leny Escudero, des chanteurs à texte qu'ils placent, dans leur panthéon musical, aux côtés des vieux de la vieille, Jacques Brel et Georges Brassens. Les années yéyé ne font pas uniquement référence aux chansons d’amour. Quelques années plus tard, c’est La Californie de Julien Clerc.
où, quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'adolescence était considérée comme une rapide transition entre enfance et âge adulte. C'est justement parce que les ados se sentaient dédaignés que leur ferveur en une culture qui leur est uniquement réservée va décupler. Flairant la bonne affaire, les maisons de disques lancent de nouvelles voix à tour de bras : apparaissent Richard Anthony, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Petula Clark, puis Sheila, Frank Alamo, Hervé Vilard, France Gall, Claude François, Hugues Aufray Christophe. Sans oublier d'éphémères célébrités tels les groupes Les Surfs, Les Gam's ou Les Parisiennes. Mais les copains adorent aussi Claude Nougaro et Leny Escudero, des chanteurs à texte qu'ils placent, dans leur panthéon musical, aux côtés des vieux de la vieille, Jacques Brel et Georges Brassens. Les années yéyé ne font pas uniquement référence aux chansons d’amour. Quelques années plus tard, c’est La Californie de Julien Clerc.

