Les Gam's
Les Gam's étaient un groupe vocal féminin de rock français, populaire au début des années 1960, mais dont la carrière fut éphémère. Les Gam's, ex-choristes de Gilbert Bécaud, Graziella, Annie, Michèle et Suzy, si l'on se réfère à leur prénom : Gam's, débutent chez Vogue avant de travailler chez Lee Hallyday pour la firme Mercury. Début 63, la chanson "Il a le truc", adaptée du succès américain des Exciters, est une double réussite, tant technique que commerciale. Au début des années 60, Graziella, Annie, Michèle et Suzie étaient membres du groupe Les Djinns, chorale vocale féminine variétés-jazz utilisée en studio par le crooner Gilbert Bécaud et autres arrangeurs. Ce groupe a enregistré une série de singles entre 1959 et 1964. Leur deuxième 45 tours présente la version de Lesley Gore "Judy's turn to cry" qui devient "C'est bien fait pour toi" et surtout "Attention, accident!" version de "Shut down" des Beach Boys. Il est tout aussi bien accueilli. Le 22 juin 1963, elles participent avec d'autres grandes vedettes à la "Nuit de la Nation" événement regroupant près de 150 000 jeunes. Les Gam's gravent trois autres 45 tours, dont la version de "All my loving" des Beatles "Toi l'ami", puis elles disparaissent vers la fin de l'année 1964. Les quatre filles quittent le groupe en septembre 1962, afin de former leur propre groupe, Les Gam's. Leur nom de scène est formé par la première lettre de leurs prénoms, plus une apostrophe qui ajoute une touche anglophone. Annie Markan entame une carrière solo en 1965.
Le temps des succès
Le premier single du groupe est « Cheveux fous et lèvres roses », publié sur le label Vogue avant de travailler chez Lee Hallyday pour la firme Mercury. Techniquement très au point, vocalement et rythmiquement, les Gam's s'approprient et traduisent un répertoire américain original puisé chez Greenwich et Barry, Carole King et Gerry Goffin, les Beach Boys ou Phil Spector mais surtout sont influencés par les groupes féminins américains comme Les Ronettes ou Les Supremes. Les Gam's débutent leur carrière en septembre 1962, et enregistrent cinq Ep entre 1963 et 1964, le dernier mettant en avant le nom de leur soliste Annie Markan. Elles font partie de toutes les tournées d'été des idoles dans les fameux galas aux étoiles et ont participé au grand concert parisien proposé par SLC donné le 22 juin 1963 à Paris, place de la Nation, devant 150 000 jeunes.
• Principaux succès : Voyant le succès du titre « Dis-lui » des Exciters, repris par Claude François et Dany Logan, les Gam's reprennent un autre titre du même groupe, « He's got the Power », devenu en français « Il a le truc ». Le disque, qui comprend également « Ne dis pas du mal de mon amour », une version américaine de la chanson « Don’t say nothin’ bad about my baby » des Cookies, fait parti des meilleurs ventes de disques de l'année 1963. Pour en faire la promotion, les filles partent en tournée d'été sous la bannière de « Salut les copains » aux côtés de grandes stars telles que Sylvie Vartan et Claude François. À l'automne 1963, le groupe sort « C'est bien fait pour toi », une reprise du titre de Lesley Gore. L'album inclus également deux titres excellents « Attention accident » des Beach Boys et « Tiens-Le » des Exciters. Ce nouvel album connait un succès moindre que le précédent. Pour le marché allemand, les filles enregistrent « Wo ist unsere Liebe », une reprise de « Where did our love go » du groupe Les Supremes. En septembre 1964, le groupe décide de se séparer. La séparation du groupe entraine une carrière solo pour Annie, quoique pas très fructueuse. Elle a publié quatre maxi entre 1964 et 1966, comprenant des titres comme « Quand mon ami pleure », « Fais comme tu voudras » et « Un, deux, trois », le tout pour le label Mercury.
• Discographie : Les Gam's, ex-choristes de Gilbert Bécaud, Graziella, Annie, Michèle et Suzy, si l'on se réfère à leur prénom = Gam's, débutent chez Vogue avant de travailler chez Lee Hallyday pour la firme Mercury. Début 63, la chanson "Il a le truc", adaptée du succès américain des Exciters, est une double réussite, tant technique que commerciale. Leur deuxième 45 tours présente la version de Lesley Gore "Judy's turn to cry" qui devient "C'est bien fait pour toi" et surtout "Attention, accident!" version de "Shut down" des Beach Boys. Il est tout aussi bien accueilli. Le 22 juin 1963, elles participent avec d'autres grandes vedettes à la "Nuit de la Nation" événement regroupant près de 150 000 jeunes. Les Gam's gravent trois autres 45 tours, dont la version de "All my loving" des Beatles "Toi l'ami", puis elles disparaissent vers la fin de l'année 1964. 1963 / Mercury 45 tours France ; Il a le truc - Ne dis pas du mal de mon amour / Oui les filles - Rendez-vous jeudi ; C'est bien fait pour toi - Je ne pourrai jamais l'oublier / Attention! accident - Tiens-le ; La soirée est finie - De quoi sont fait les garçons / Toi l'ami - Beau garçon.1963 / Mercury 45 tours France : Il a le truc / Oui les filles ; Ne dis pas du mal de mon amour / Rendez-vous jeudi ; C'est bien fait pour toi / Je ne pourrai jamais l'oublier ; Attention! accident / Tiens-le ; Beau garçon / De quoi sont fait les garçons ; La soirée est finie / Toi l'ami. 1964 / Mercury 45 tours France : Oh! wow wow wee - L'été reviendra / C'est toi mon idole - L'anneau de feu...
Le temps des fissures
De 1959 à 1963, elle débute dans le groupe Les Djinns, en étant choriste de Gilbert Bécaud, avec entre-temps en 1962, un rôle dans le film Adieu Philippine de Jacques Rozier. De 1963 à 1966, elle continue avec Les Gam’s, puis publie un 45 tours en solo Une autre avait sa bague chez Mercury, et travaille comme attachée de presse, chez Barclay en compagnie de Norbert Aleman, pour les artistes : Long Chris, Dave, Christian Delagrange, Jean-Pierre Ferland, Aretha Franklin...
• Effets Markan : La chanteuse soliste Annie Markan a entamé une carriére solo en 1965 en enregistrant la version française d'un succès américain de Len Barry « 1, 2,3 ». Elle est depuis attachée de presse chez Polygram. Annie Markhan sera souvent dans la confidence du producteur, des projets de Sheila qui ne se feront jamais. Elle devra faire face aux fans, qui de temps en temps, rapporteront certaines informations, et lorsqu’ils en parleront directement à la chanteuse, jamais au courant de rien, l’attachée de presse se fera toute petite, comme cette fameuse histoire de 1982, au Cirque d’hiver, à l’occasion d’une soirée dansante… Annie Markhan et Sheila ne s’adresseront plus la parole de 1985 à 2000, alors que leurs enfants continueront de se fréquenter. En 1994, Annie Markhan crée sa propre entreprise A.M Communication : Desireless, Sacha Distel, les Forbans, Thierry Gali, Engelbert Humperdinck, Herbert Léonard, Guy Marchand, Laura Mayne de Native, Marie Myriam, Pierre Perret, Hélène Ségara… Elle embauche Stéphane Letellier, voulant devenir attaché de presse. Anecdotes et secrets de coulisses... Annie Markhan est aujourdhui l'attachée de presse d'Hélène Ségara. Elle prépare un nouvel album surprenant, duos virtuels avec Joe Dassin.
• A.M Communication : En 1994, Annie Markhan crée sa propre entreprise A.M Communication : Desireless, Sacha Distel, les Forbans, Thierry Gali, Engelbert Humperdinck, Herbert Léonard, Guy Marchand, Laura Mayne de Native, Marie Myriam, Jean No, Pierre Perret, Hélène Ségara… Elle embauche Stéphane Letellier, un fan de Sheila voulant devenir attaché de presse, et qui finira par se lancer dans les années 2000 en créant sa propre entreprise. En 2001, Annie Markhan se trouve dans les couloirs de la télévision, et sachant que Sheila est dans une loge, afin de participer à une émission, elle se précipite pour aller la voir, et redeviendront les meilleures amies du monde… Mais ce sera surtout, Stéphane Letellier qui fera le système des relations entre la presse et la chanteuse, pour A.M Communication. Pendant les conflits, l’attachée de presse, parlera toujours de Sheila.

C’était au temps où, au lycée, les garçons devaient avoir les cheveux rasés derrière les oreilles et les filles étaient interdites de pantalon. Au temps de l'apparition des premiers transistors et tourne-disques portables. A l'époque où une émission de radio va enflammer et rassembler une jeunesse qui n'avait jusque-là pas son mot à dire. Lancée le 19 octobre 1959 sur les ondes d'Europe n° 1 par Frank Ténot et Daniel Filipacchi, tous deux fous de jazz, « Salut les copains » (SLC), devient vite l'émission-phare des baby-boomers. Le rendez-vous quotidien, entre 17 et 18 heures, des collégiens et des lycéens. Durant cette tranche horaire, animée par Daniel Filipacchi, défilent ceux que l'on nomme alors les « rockeurs » : Elvis Presley, déjà star aux Etats-Unis, et de jeunes inconnus tels Dick Rivers et son groupe Les Chats sauvages, Eddy Mitchell et ses Chaussettes noires, ou encore le presque ado Johnny Hallyday ; tous pionniers du rock'n'roll en France. Une époque, les années 1960-1970, que nous fait revivre ce charmant document diffusé en quatre épisodes,
où, quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'adolescence était considérée comme une rapide transition entre enfance et âge adulte. C'est justement parce que les ados se sentaient dédaignés que leur ferveur en une culture qui leur est uniquement réservée va décupler. Flairant la bonne affaire, les maisons de disques lancent de nouvelles voix à tour de bras : apparaissent Richard Anthony, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Petula Clark, puis Sheila, Frank Alamo, Hervé Vilard, France Gall, Claude François, Hugues Aufray Christophe. Sans oublier d'éphémères célébrités tels les groupes Les Surfs, Les Gam's ou Les Parisiennes. Mais les copains adorent aussi Claude Nougaro et Leny Escudero, des chanteurs à texte qu'ils placent, dans leur panthéon musical, aux côtés des vieux de la vieille, Jacques Brel et Georges Brassens. Les années yéyé ne font pas uniquement référence aux chansons d’amour. Quelques années plus tard, c’est La Californie de Julien Clerc.

