Les Pénitents (Dany Boy)
Il commence sa carrière en solo dès 1958 avec une reprise du succès des Kalin Twins When renommé Viens. Il enregistre ses premiers disques sous son vrai nom, pour Ducretet-Thomson. Mais le succès n'est que très modéré : il n'arrive pas à persuader sa maison de disques d'axer son tour de chant sur le rock'n'roll qu'il vient de découvrir et qu'il adore. En 1960, il change de maison de disques pour mettre davantage de rock dans son répertoire et devient le leader du groupe Danny Boy et ses Pénitents. Il est alors accompagné par Bruno (guitare), Ralai (guitare), Didier (guitare basse) et José (batterie). Cette fois, le succès est au rendez-vous. « Mes 45 tours se sont vendus à 120 000 exemplaires. On était loin des 200 ventes de Claude Piron. ». Ses premiers succès : Un collier de tes bras, Un coup au cœur, C'est encore une souris, Je ne veux plus être un dragueur, font admirer son timbre de voix particulièrement bien frappé et clair, qui le distingue des autres chanteurs. D'autres succès suivent : C'est tout comme, Danny Boy, Croque la pomme… En 1962, Danny Boy et ses Pénitents, se produisent pendant huit mois en tournée avec le cirque Pinder ; ils tournent dans deux cent quatre-vingt-quatre villes et sont vus par un million et demi de spectateurs. En 1967, le groupe participe à la tournée « L'Épopée du rock », avec Vince Taylor. Après la fin du groupe, Danny Boy reprend son ancienne activité de poissonnier sur les marchés normands. Dans les discussions avec ses clients les questions sont souvent les mêmes sur sa carrière et la reprise aux vues de la mode rétro. En 2004, Danny Boy reprend ses concerts. Depuis 2006, il est accompagné par les Guitar Express, les « Shadows français ». Il se produit Au Petit Journal Montparnasse et fait quelques galas en province. Danny Boy est aussi comédien... Il a joué son propre rôle , en 1964, dans le film en La Difficulté d'être infidèle
Le temps des succès
Danny Boy et ses Pénitents est un ancien groupe de rock français des années 1960 dont le chanteur était Danny Boy, de son vrai nom Claude Piron, né le 25 janvier 1936 à Saint-Pierre-de-Cormeilles (Eure). Les quatre musiciens (Les Pénitents) qui accompagnaient Danny Boy portaient une cagoule. Claude Piron peut être considéré comme l'un des premiers chanteurs français de rock. Il commence sa carrière en solo dès 1958 avec une reprise du succès des Kalin Twins When renommé Viens. Il enregistre ses premiers disques sous son vrai nom, pour Ducretet-Thomson. Mais le succès n'est que très modéré : il n'arrive pas à persuader sa maison de disques d'axer son tour de chant sur le rock'n'roll qu'il vient de découvrir et qu'il adore. En 1960, il change de maison de disques pour mettre davantage de rock dans son répertoire et devient le leader du groupe Danny Boy et ses Pénitents. Il est alors accompagné par Bruno (guitare), Ralai (guitare), Didier (guitare basse) et José (batterie). Cette fois, le succès est au rendez-vous. « Mes 45 tours se sont vendus à 120 000 exemplaires. Loin des 200 ventes de Claude Piron.
• Ses premiers succès : « Un collier de tes bras », « Un coup au cœur », « C'est encore une souris », « Je ne veux plus être un dragueur », font admirer son timbre de voix particulièrement bien frappé et clair, qui le distingue des autres chanteurs. D'autres succès suivent : C'est tout comme, Danny Boy, « Croque la pomme »… En 1962, Danny Boy et ses Pénitents se produisent pendant huit mois en tournée avec le cirque Pinder. Ils visitent 284 villes et attirent un million et demi de spectateurs. En 1967, ils participent également à la tournée « L'Épopée du rock », avec Vince Taylor. En 2004, Danny Boy reprend ses concerts. Depuis 2006, il est accompagné par les Guitar Express. Il se produit régulièrement Au Petit Journal Montparnasse. Il fait également partie de la tournée « Rock’n’roll Legend », aux côtés de Jean Veidly des Pirates et Vic Laurens des Vautours. Danny Boy est aussi comédien. Il joue dans un film en 1964 : La Difficulté d'être infidèle, réalisé par Bernard Toublanc.
• L’aventure Claude Piron : En 1958, il a été le premier chanteur français à faire du rock. Juste avant Johnny Hallyday. D'ailleurs, « quand Johnny a été invité dans une émission qui lui était consacrée, il a dit : « Le pionnier du rock, ce n'était pas moi, c'était Danny Boy. » Il n'était pas obligé », sourit Claude Piron, alias Danny Boy, qui vit dans l'Eure. Le rocker a chanté jusqu'à la fin de 1968. Il a fait son dernier concert, à Cahors, avec Johnny. « Je lui ai dit : « Jojo, j'arrête ». Il m'a dit : « Tu n'as pas le droit de faire ça ! » Je lui ai expliqué que j'étais papa depuis 18 mois. Son fils David a d'ailleurs le même âge que le mien. » Plus tard, Claude Piron aura des grands moments de solitude et des « regrets. Je repensais aux salles, aux concerts, aux hôtels ». Il y avait les filles aussi, mais « jamais de drogue. Et pas vraiment d'alcool non plus ». L'homme de scène, entouré de ses musiciens, les Pénitents, a également participé à la première coupe du monde du rock à Juan-les-Pins, un an plus tôt, et l'a gagnée. « À ce moment, à la fin des années 1950, on a amené le rock en France. Tous les mômes ont commencé à jouer de la guitare, à faire de la batterie, à chanter... » Après dix ans de carrière musicale, Claude Piron commencera une nouvelle vie dans le commerce et la vente de poisson en Normandie. Il y restera 38 ans. En 2006, il remonte sur scène, invité dans un gala par Danyel Gérard. Il continue de chanter depuis. Il est remonté sur la scène du Petit Paris-Montparnasse, cette semaine, avec des musiciens, très style Shadows. Le seul regret de Danny Boy : que les salles de spectacle de Normandie ne pensent pas à lui.
Le temps des fissures
Considéré comme le pionnier du rock français, Danny Boy revient après une longue absence. Sa carrière débute en 1957, bien avant la vague yéyé. Il y mettra un terme en 1968 après bien des déboires avec ses maisons de disques. Il revient « en grande pompe » et, après un Olympia explosif, il est sur scène avec la tournée « Génération Rock’n roll » en 2007. Il fait également partie de la tournée « Rock'n'Roll Legend ».
• Comment est né le groupe : C'étaient trois amis Malgaches et un Français. Ils étaient à l'université et pour ne pas que leurs parents les reconnaissent, sur scène ils portaient des cagoules. Quand je chantais en solo, je vendais 200 disques. Quand on a monté notre groupe c'était la folie car on atteignait 120 000 disques. On chantait de bons rock d'Elvis Presley mais aussi du rock français comme : Faire un collier de tes bras ou Croque la pomme. Pendant huit années ce fut la folie. Galas, télévisions, cinéma, radios. Le groupe fait une tournée avec le cirque Pinder, à travers 84 villes. Le groupe a été vu par 1 million de spectateurs. Le groupe fait une tournée avec Vince Taylor. D'autres groupes sont nés, les chaussettes noires. Il est accompagné par des groupes, comme Les Pingouins, les Schtroumpfs et même une reformation des Pénitents.
• Comment s'est achevée l'aventure : Quand les groupes anglais sont arrivés. Les Beatles Le groupe ont pris tout le marché, la mode avait changé. Les Anglais ont avalé le rock français. Aussi, quand le chanteur avait 14 ans, Il a appris le métier de poissonnier avec son père. Il a repris ce métier et il s’est établi dans la région comme mareyeur. Je venais souvent à Honfleur acheter mon poisson. Claude Piron est arrivé à la retraite et il a décidé de reprendre la scène. Claude Piron a trouvé quatre guitaristes qui sont les « Guitares légendes », un peu les « Shadow français ». Claude Piron repart à l'aventure tous les 5 avec la même passion qu'autrefois. Claude Piron viens de tourner un clip pour l'émission Les grands du rire. Une soirée est en prévision à Honfleur et je rêve de venir y faire un festival années 60. Il espère réaliser ce rêve. Le bon vieux rock français n'est pas encore totalement enterré. Son ami, Freddy Mella, un grand harmoniste. Il a côtoyé les plus grands chanteurs.

C’était au temps où, au lycée, les garçons devaient avoir les cheveux rasés derrière les oreilles et les filles étaient interdites de pantalon. Au temps de l'apparition des premiers transistors et tourne-disques portables. A l'époque où une émission de radio va enflammer et rassembler une jeunesse qui n'avait jusque-là pas son mot à dire. Lancée le 19 octobre 1959 sur les ondes d'Europe n° 1 par Frank Ténot et Daniel Filipacchi, tous deux fous de jazz, « Salut les copains » (SLC), devient vite l'émission-phare des baby-boomers. Le rendez-vous quotidien, entre 17 et 18 heures, des collégiens et des lycéens. Durant cette tranche horaire, animée par Daniel Filipacchi, défilent ceux que l'on nomme alors les « rockeurs » : Elvis Presley, déjà star aux Etats-Unis, et de jeunes inconnus tels Dick Rivers et son groupe Les Chats sauvages, Eddy Mitchell et ses Chaussettes noires, ou encore le presque ado Johnny Hallyday ; tous pionniers du rock'n'roll en France. Une époque, les années 1960-1970, que nous fait revivre ce charmant document diffusé en quatre épisodes,
où, quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'adolescence était considérée comme une rapide transition entre enfance et âge adulte. C'est justement parce que les ados se sentaient dédaignés que leur ferveur en une culture qui leur est uniquement réservée va décupler. Flairant la bonne affaire, les maisons de disques lancent de nouvelles voix à tour de bras : apparaissent Richard Anthony, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Petula Clark, puis Sheila, Frank Alamo, Hervé Vilard, France Gall, Claude François, Hugues Aufray Christophe. Sans oublier d'éphémères célébrités tels les groupes Les Surfs, Les Gam's ou Les Parisiennes. Mais les copains adorent aussi Claude Nougaro et Leny Escudero, des chanteurs à texte qu'ils placent, dans leur panthéon musical, aux côtés des vieux de la vieille, Jacques Brel et Georges Brassens. Les années yéyé ne font pas uniquement référence aux chansons d’amour. Quelques années plus tard, c’est La Californie de Julien Clerc.

