Les Guitares
Les Guitares était un groupe de musiciens français des années 1960 ayant accompagné de nombreux artistes dont Sheila. Ce groupe a commencé en 1962 sous le nom de « Blue Jets Guitares » et était composé du guitariste solo Philippe Doiteau, du bassiste Jacques Gallissant, du batteur Jean Pierre Larget, et du guitariste d'accompagnement Alain Gouttman. Pour accompagner Sheila lors de sa première tournée fin 1963 début 1964, Claude Carrère et Jacques Plait engagent au Golf Drouot ce groupe en les rebaptisant « Les Guitares ». Francis est ajouté au groupe en jouant de l'orgue électrique. En 1964 « Les Guitares » sortent leur premier 45 tours EP contenant Galaxie d'après la musique de Léo Petit, Calvacade sidéral d'après la musique de Claude Carrère et Michèle Auzépy, Les martiens arrivent d'après la musique de Claude Carrère et Philippe Doiteau, et enfin « Spatial show » d'après la musique de Philippe Doiteau. La même année ils sortent un deuxième 45 tours EP avec Chris-craft d'après la musique de Claude Carrère, Jacques Plait, André Salvet et Philippe Doiteau, « Cité sous la mer » d'après la musique de Claude Carrère, Jacques Plait, Hubert Ithier et Philippe Doiteau, Globule le phoque du film Dernier tiercé d'après la musique de Claude Carrère, Jacques Plait, Hubert Ithier et Philippe Doiteau, et enfin « Neptune » d'après la musique de Claude Carrère, Jacques Plait, Hubert Ithier et Philippe Doiteau. Après leur tournée avec Sheila, de l'été 1964 à la fin 1968, « Les Guitares » accompagnent de nombreuses vedettes sur scène, notamment Ria Bartok, Sacha Distel, et Hervé Vilard. Fin 1968, le groupe se sépare, Philippe Doiteau et Jacques Gallissant créent un studio d'enregistrement à Paris, Francis entre chez Hamm, une société de ventes d'instruments de musique, Alain Gouttman est devenu journaliste, et a écrit des livres : « La guerre de Crimée », « La guerre du Mexique ». Enfin Jean Pierre Larget a rejoint l'ébénisterie familiale. Les Guitares n'avait rien à voir avec le groupe Les Guitares Brothers. Les Guitares accompagnent de nombreuses vedettes sur scène, notamment Sacha Distel, et Hervé Vilard.
Le temps des succès
Les Guitares est un groupe de musiciens français des années 1960 ayant accompagné de nombreux artistes dont Sheila. Ce groupe a débuté en 1962 sous le nom de « Blue Jets Guitares » et était composé du guitariste solo Philippe Doiteau, du bassiste Jacques Gallissant, du batteur Jean Pierre Larget, et du guitariste d'accompagnement Alain Gouttman. Pour accompagner Sheila lors de sa première tournée fin 1963 début 1964, Claude Carrère et Jacques Plait cherchant un groupe, les engagent au Golf Drouot en les rebaptisant « Les Guitares ». Francis Humbert complète le groupe en jouant de l'orgue électrique. En 1964 « Les Guitares » sortent leur premier 45 tours EP instrumental contenant « Galaxie » d'après la musique de Léo Petit, « Calvacade sidérale » d'après la musique de Claude Carrère et Michèle Auzépy, « Les martiens arrivent » d'après la musique de Claude Carrère et Philippe Doiteau, et enfin « Spatial show » d'après la musique de Philippe Doiteau. La même année ils sortent un deuxième 45 tours EP instrumental avec comme thème la mer et qui contient « Chris-craft » d'après la musique de Claude Carrère, Jacques Plait, André Salvet et Philippe Doiteau, « Cité sous la mer » d'après la musique de Claude Carrère, Jacques Plait, Hubert Ithier et Philippe Doiteau, Globule le phoque du film Dernier tiercé, musique de Claude Carrère.
• Quelques temps avec Sheila : Après la fin de leurs tournées avec Sheila, de l'été 1964 à la fin 1968, « Les Guitares » "accompagnent de nombreuses vedettes sur scène, notamment Ria Bartok, Sacha Distel, et Hervé Vilard... Fin 1968, le groupe se sépare, Philippe Doiteau et Jacques Gallissant créent un studio d'enregistrement à Paris, Francis Humbert entre chez Hamm, une société de ventes d'instruments de musique: Piano, Orgue, Claviers, Alain Gouttman devient journaliste, et écrit des livres : « La guerre de Crimée », « La guerre du Mexique ». Enfin Jean Pierre Larget rejoint l'ébénisterie familiale. Hormis d'avoir travaillé séparément avec Sheila, le groupe « Les Guitares » n'avait rien à voir avec le groupe « Les Guitares Brother ». A la fin de 1963 l’heure de la grande tournée de Sheila est arrivée. A l’affiche nous trouvons aussi Franck Alamo, les Playboys et un numéro de cirque. La tournée se déroulera en octobre-novembre 1963 et février-mars 1964. En janvier, les Guitares profitent de la pause pour enregistrer leur deuxième disque avec Chris-Craft, Cité sous la mer, Globule le phoque et Neptune, composés par Philippe Doiteau. Les ventes seront moins bonnes car l’heure de l’instrumental est passée, place à la Beatlemania. Les Guitares vont poursuivre leur chemin, sans Sheila qui trop jeune renonce aux tournées. Durant l’été 1964 on retrouve les Guitares avec la chanteuse Ria Bartok, jeune allemande qui enregistre chez Pathé. En studio ils continuent à accompagner Sheila et obtiennent même avec elle le Grand Prix du Disque pour Pendant les vacances, tube de l’été 1964.
Le temps des fissures
Le groupe s'appelle les « Blue Jets Guitars », clin d'œil à Air France qui met en service ses premiers jets de couleur bleue. Au printemps 1962 ils participent au tremplin d' « Age Tendre », l'émission phare pour les jeunes animée par Albert Raisner, harmoniciste de talent et compositeur (entre autres « Last Space Train » des Spotnicks). Ils terminent deuxième. Les gagnants étaient déjà sous contrat avec une maison de disques. Ils ont appris plus tard qu'en coulisse il avait été décidé de faire gagner ce groupe dont c'était le lancement ! Avant l'été on les retrouve sur le tremplin du Golf-Drouot, où ils sont fort bien accueillis. Leur style très smart, smoking et nœuds papillons, leur look soigné et surtout leur son spatial, obtenu grâce à leurs amplis conçus et réalisés par Philippe plaisent à Henry Leproux, le maître de cérémonies. Fin 1962 Claude Carrère, directeur artistique chez Philips, qui vient de lancer une jeune chanteuse, Sheila, cherche des accompagnateurs pour les tournées qui doivent asseoir la réputation de la jeune Sheila. Henry Leproux pense aux « Blue Jet Guitars ». Il organise une rencontre avec Jacques Plait autre directeur artistique de Philips. Ce dernier leur propose un contrat pour accompagner la jeune Sheila. En 1968, Philippe et Jacques montent un studio d’enregistrement à Paris, Jean-Pierre a retrouvé l’ébénisterie familiale, Francis est entré chez Hamm, société de production et de vente d’instruments musicaux, Alain est devenu journaliste. Fin 1968, le groupe se sépare.
• Carrière en solo : Nos quatre musiciens sont très déçus, ils veulent faire carrière en solo. Jacques Plait insiste, Henry Leproux s'entremet et leur demande d'accepter, c'est une belle opportunité. Finalement ils acceptent. Claude Carrère leur conseille de s'adjoindre un organiste. Ils font alors appel à Francis, un de leurs copains d'Air France. C'est un pianiste expérimenté, il a remporté un prix au Conservatoire. Claude Carrère leur donne un nouveau nom: « Les Guitares ». Début 1963, rodés par des répétitions et des passages sur scène, « Les Guitares » entrent en studio pour graver leur premier disque. Ils enregistrent « Galaxie » de Léo Petit, « Les Martiens arrivent »t et « Cavalcade sidérale » cosignés Philippe Doiteau et Claude Carrère et une composition de Philippe Doiteau : « Spatial Slow ». La popularité de Sheila aidant, « Galaxie » se vendra à plus de 200 000 exemplaires. « Les Guitares » vont poursuivre leur chemin, sans Sheila qui trop jeune renonce aux tournées. Durant l'été 1964 on retrouve « Les Guitares » avec la chanteuse Ria Bartok, jeune allemande qui enregistre chez Pathé. En studio ils continuent à accompagner Sheila et obtiennent même avec elle le Grand Prix du Disque pour Pendant les vacances, tube de l'été 1964.

C’était au temps où, au lycée, les garçons devaient avoir les cheveux rasés derrière les oreilles et les filles étaient interdites de pantalon. Au temps de l'apparition des premiers transistors et tourne-disques portables. A l'époque où une émission de radio va enflammer et rassembler une jeunesse qui n'avait jusque-là pas son mot à dire. Lancée le 19 octobre 1959 sur les ondes d'Europe n° 1 par Frank Ténot et Daniel Filipacchi, tous deux fous de jazz, « Salut les copains » (SLC), devient vite l'émission-phare des baby-boomers. Le rendez-vous quotidien, entre 17 et 18 heures, des collégiens et des lycéens. Durant cette tranche horaire, animée par Daniel Filipacchi, défilent ceux que l'on nomme alors les « rockeurs » : Elvis Presley, déjà star aux Etats-Unis, et de jeunes inconnus tels Dick Rivers et son groupe Les Chats sauvages, Eddy Mitchell et ses Chaussettes noires, ou encore le presque ado Johnny Hallyday ; tous pionniers du rock'n'roll en France. Une époque, les années 1960-1970, que nous fait revivre ce charmant document diffusé en quatre épisodes,
où, quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'adolescence était considérée comme une rapide transition entre enfance et âge adulte. C'est justement parce que les ados se sentaient dédaignés que leur ferveur en une culture qui leur est uniquement réservée va décupler. Flairant la bonne affaire, les maisons de disques lancent de nouvelles voix à tour de bras : apparaissent Richard Anthony, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Petula Clark, puis Sheila, Frank Alamo, Hervé Vilard, France Gall, Claude François, Hugues Aufray Christophe. Sans oublier d'éphémères célébrités tels les groupes Les Surfs, Les Gam's ou Les Parisiennes. Mais les copains adorent aussi Claude Nougaro et Leny Escudero, des chanteurs à texte qu'ils placent, dans leur panthéon musical, aux côtés des vieux de la vieille, Jacques Brel et Georges Brassens. Les années yéyé ne font pas uniquement référence aux chansons d’amour. Quelques années plus tard, c’est La Californie de Julien Clerc.

