Sylvie Vartan
Sylvie Vartan (Vartanian de son vrai nom) est une chanteuse française d'origine bulgare née le 15 août 1944 à Iskretz (Bulgarie) d'un père d'ascendance arménienne et d'une mère hongroise. Alors que Sylvie Vartan n'est qu'un nourrisson, l'armée soviétique envahit la Bulgarie et réquisitionne sa maison. Sa famille décide de s'installer à la capitale, Sofia. A six ans, Sylvie Vartan découvre le monde du cinéma. Elle obtient son premier rôle dans un film bulgare. En 1952, ses parents décident de déménager à Paris. Grâce à son frère Eddie Vartan qui est chef d'orchestre et compositeur reconnu, Sylvie Vartan entre dans le milieu de la musique. Elle rencontre un producteur de disque qui la fait enregistrer son premier tube en 1961 : Panne d'essence avec Frankie Jordan. Sa carrière dans la chanson commence, elle fait la première partie de Gilbert Bécaud et ses premiers pas sur la scène de l'Olympia. En 1962, Sylvie Vartan fait la première partie de Johnny Hallyday. Sylvie Vartan enregistre plusieurs tubes : La plus belle pour aller danser (1964), Comme un garçon (1967), On a toutes besoin d'un homme (1968), Mon père (1972), Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes(1976), Sensible (1998), Soleil bleu avec Julien Doré (2010). En 2004, Sylvie Vartan sort son autobiographie Entre l'ombre et la lumière. Sylvie Vartan chante sur toutes les scènes du monde, des Etats-Unis au Japon. En 1965, Sylvie Vartan épouse Johnny Hallyday. Ensemble, ils ont un fils : David Hallyday. Sylvie Vartan connaît deux accidents de voiture graves : un en 1968 avec la marraine de son fils et l'autre en 1970 avec Johnny. Lors de ce dernier, Sylvie Vartan heurte le pare-brise et est défigurée. Elle part plusieurs mois aux Etats-Unis se faire opérer. Deux ans plus tard, en 1980, le couple divorce. En 1984, Sylvie Vartan se remarie avec le producteur américain Tony Scotti. L'année 1990 marque son premier retour dans sa Bulgarie natale avec un concert dans le pays. Elle retourne chanter en Bulgarie en 2009, 2014 et 2018. En 2009 en Turquie.
Vie privée
Sœur d' Eddie Vartan, la chanteuse est la tante de l'acteur Michael Vartan. Le 12 avril 1965 elle épouse à Loconville (Oise), Johnny Hallyday, avec qui elle aura le 14 août 1966 un fils David. Le 11 avril 1968, Sylvie se dirige vers Paris avec son amie Mercedes Calmel Mendès, marraine de David, à bord de son Osi jaune. Sur une départementale des Yvelines, à la hauteur de Bois-d'Arcy, elle est percutée par une fourgonnette qui quitte brusquement sa trajectoire. Blessée au menton, au cou et le bras cassé, Sylvie est emmenée en ambulance à l'hôpital de Versailles, mais sa passagère, 22 ans, est tuée sur le coup et le conducteur de la camionnette grièvement blessé. Le 20 février 1970, Sylvie et Johnny sont victimes d'un accident de la route sur la RN 83, à l'entrée du village de Roppe, alors qu'ils se rendent à un gala à Belfort. Sur la route verglacée, la Citroën DS 21 que conduit Johnny à vive allure dérape dans un virage à gauche et plonge dans le fossé. Johnny en sort avec le nez cassé, mais Sylvie est grièvement blessée, défigurée en heurtant le pare-brise. Elle part aux États-Unis où, durant six mois, elle subit plusieurs opérations par l'un des meilleurs chirurgiens esthétiques du pays qui lui rend son visage au bout de longues et multiples interventions. Pendant sa convalescence américaine, elle suit les cours du professeur de danse de Barbra Streisand, dont elle se servira pour ses shows « à l’américaine ». Après un mariage en dents de scie, ponctué de nombreuses collaborations artistiques (émissions de télé, de radios, des duos à succès et de plusieurs tournées communes), Sylvie et Johnny divorcent en novembre 1980. Sylvie Vartan se remarie le 2 juin 1984, à Los Angeles, avec le producteur américain Tony Scotti. Le couple adopte, en Bulgarie, Darina, une petite fille née en octobre 1997. En 1998, un incendie ravage sa maison de Los Angeles, et la seule chose qu'elle retrouve intacte dans sa chambre est l’image d’un ange protégeant deux enfants, qui se trouvait au-dessus de son lit, lorsqu'elle était petite. Par son fils David, Sylvie est la grand-mère de deux filles, Ilona (née en 1995), Emma (née en 1997) et d'un garçon, Cameron, né en 2004. Elle a été la meilleure amie de Carlos qui a été son secrétaire avant de s'essayer à la chanson, il débute à ses côtés, en 1967, sur une de ses chansons 2'35 de bonheur.
Sa carrière
Sur la proposition de son frère Eddie travaillant dans le milieu de la musique, elle rencontre Daniel Filipacchi, producteur de disques pour RCA Records et Decca, qui la fait enregistrer au printemps 1961 un duo avec Frankie Jordan Panne d'essence, à la suite du désistement de dernière minute de la chanteuse Gillian Hills. Ayant quitté le lycée Hélène-Boucher deux mois avant de passer son bac pour se consacrer pleinement à ses débuts dans la chanson, ce premier succès lui permet d'entamer une carrière en solo, à la suite d'un contrat signé avec Daniel Filipacchi, un premier fin 1961, Quand le film est triste et la proposition de se produire en première partie de Gilbert Bécaud, où elle chante trois titres. En, Sylvie Vartan se mue en meneuse de revue.
• Les années 60 : Sylvie Vartan fait ses premiers pas sur la scène de l'Olympia, dès ses débuts en 1961. Elle y gagne progressivement ses galons de vedette en s'y produisant ensuite régulièrement en 1962 et 1963, au programme des Idoles des jeunes, dont elle est la tête d'affiche. Toujours en 1963, le 22 juin, Sylvie Vartan participe en covedette avec Johnny Hallyday au concert place de la Nation organisé par Europe pour le premier anniversaire de Salut les copains. L'événement a un grand retentissement. Elle est à l'affiche de l'Olympia avec Trini Lopez, Les Beatles et Pierre Vassiliu, durant trois semaines (du 16 janvier au 4 février 1964. En 1967, Sylvie Vartan partage l'affiche avec Johnny Hallyday à l'Olympia, du 15 mars au 16 avril ; initialement prévu jusqu'au 4 avril, devant l'affluence des spectateurs, le spectacle est prolongé. Le tour de chant de Sylvie précède celui de Johnny. Après cet Olympia, Sylvie et Johnny entament une tournée en Amérique du Sud, dans plusieurs pays.
• Les années 70 : Pendant sa convalescence new-yorkaise de 1970, Sylvie a suivi de manière intensive les cours de Jojo Smith, le professeur de danse de Barbra Streisand. Son spectacle à l'Olympia la même année, marque le début des shows « à l'américaine » qui constituent désormais sa marque de fabrique, que viendront confirmer ses nouveaux concerts de 1972 dans ce même music-hall. Par la suite, la chanteuse va se produire dans des salles plus grandes, plus adaptées à ses ambitions artistiques. Sylvie Vartan chante au Palais des congrès en 1975 et en 1977 (avec à chaque fois des prolongations). En 1983, elle tient la scène du Palais des congrès 11 semaines. Sylvie se met également en scène au Palais des sports en 1981.
• Les années 90/2000 : Les années 1990 marquent le retour à des salles intimistes : le Casino de Paris en 1995, l'Olympia en 1996 et 1999, avant le retour au Palais des congrès en 2004 et en 2008. Sylvie s'est également produite à la Mutualité (en 2008), au Théâtre du Châtelet en 2010 et 2011 ou encore salle Pleyel, pour fêter avec un orchestre symphonique ses 50 ans de scène en novembre 2011. En 1993 et 2009, elle participe aux shows de Johnny Hallyday, avec lequel elle chante en duo, au Parc des Princes et au Stade de France. Que ce soit dans des grandes ou des petites salles, avec ou sans danseurs, ses spectacles bénéficient toujours de mises en scène soignées : Arthur Plasschaert en 1968, Jojo Smith en 1970, Howard Jeffrey en 1972, Claude Thompson entre 1977 et 1984, Jerry Evans en 1991, Walter Painter (en 1975 puis entre 1995 et 2004), l'ont notamment dirigée, avant son époux Tony Scotti. A ce jour, la chanteuse détient le record de spectateurs à l'étranger

C’était au temps où, au lycée, les garçons devaient avoir les cheveux rasés derrière les oreilles et les filles étaient interdites de pantalon. Au temps de l'apparition des premiers transistors et tourne-disques portables. A l'époque où une émission de radio va enflammer et rassembler une jeunesse qui n'avait jusque-là pas son mot à dire. Lancée le 19 octobre 1959 sur les ondes d'Europe n° 1 par Frank Ténot et Daniel Filipacchi, tous deux fous de jazz, « Salut les copains » (SLC), devient vite l'émission-phare des baby-boomers. Le rendez-vous quotidien, entre 17 et 18 heures, des collégiens et des lycéens. Durant cette tranche horaire, animée par Daniel Filipacchi, défilent ceux que l'on nomme alors les « rockeurs » : Elvis Presley, déjà star aux Etats-Unis, et de jeunes inconnus tels Dick Rivers et son groupe Les Chats sauvages, Eddy Mitchell et ses Chaussettes noires, ou encore le presque ado Johnny Hallyday ; tous pionniers du rock'n'roll en France. Une époque, les années 1960-1970, que nous fait revivre ce charmant document diffusé en quatre épisodes,
où, quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'adolescence était considérée comme une rapide transition entre enfance et âge adulte. C'est justement parce que les ados se sentaient dédaignés que leur ferveur en une culture qui leur est uniquement réservée va décupler. Flairant la bonne affaire, les maisons de disques lancent de nouvelles voix à tour de bras : apparaissent Richard Anthony, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Petula Clark, puis Sheila, Frank Alamo, Hervé Vilard, France Gall, Claude François, Hugues Aufray Christophe. Sans oublier d'éphémères célébrités tels les groupes Les Surfs, Les Gam's ou Les Parisiennes. Mais les copains adorent aussi Claude Nougaro et Leny Escudero, des chanteurs à texte qu'ils placent, dans leur panthéon musical, aux côtés des vieux de la vieille, Jacques Brel et Georges Brassens. Les années yéyé ne font pas uniquement référence aux chansons d’amour. Quelques années plus tard, c’est La Californie de Julien Clerc.

